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Photo de feuilles d'arbres pour représenter la qualité de l'air
Photo de feuilles d'arbres pour représenter la qualité de l'air
  • Energies vertes (consommer mieux)

La Qualité de l’Air Intérieur à la croisée des enjeux sanitaires, économiques et environnementaux

La qualité de l’air : un facteur clé de santé publique

Qualité de l'air

Si nous l’avions oublié, la Covid nous l’a rappelé : la qualité de l’air est un facteur clé de santé publique. Une bonne qualité de l’air intérieur signifie, santé, confort, bien-être, concentration… alors qu’une mauvaise qualité peut entrainer de nombreux symptômes (maux de tête, fatigue, irritation des yeux, du nez, de la gorge et de la peau, vertiges, allergies respiratoires, asthme…).

Qualité de l’air à tous les niveaux

Nous passons 80 % de notre temps dans des lieux  clos

Que ce soit à la maison, sur notre lieu de travail, à l’école, dans des lieux publics ou dans les transports, nous passons plus de 80 % de notre temps dans des lieux clos, où l’air n’est pas toujours de bonne qualité. Outre les apports d’air extérieur, de nombreuses sources de pollution sont présentent dans les bâtiments : appareils à combustion, matériaux de construction, produits de décoration (peinture, colles, vernis…), meubles, activité humaine (tabagisme, produits d’entretien, bricolage, cuisine...), animaux domestiques... L'air intérieur, principalement dans nos logements, est pollué de manière spécifique par rapport à l'air extérieur.

En dehors des enjeux sanitaires, en France, l’impact économique lié à la mauvaise qualité de l’air intérieur est estimé à 19 Md€ par an. Les Ministères de l’Environnement et de la Santé ont lancé en 2013 le Plan d’actions sur la qualité de l’air intérieur. Ce plan prévoit des actions à court, moyen et long termes afin d’améliorer la qualité de l’air dans les espaces clos. Ce plan, intégré dans le troisième Plan national santé environnement, est décliné en région dans les plans régionaux santé.

Par ailleurs, une bonne gestion de la qualité d’air nécessite la recherche d’un optimum entre qualité d’air et consommation énergétique.

L’air comment ça marche ?

L'air, banal mais complexe

L’air que nous respirons est un fluide très banal. Cependant, il se caractérise aussi par de nombreux paramètres : masse, densité, teneur en humidité, température, pression, vitesse de déplacement, polluants chimiques ou biologiques. Un traitement de l’air optimisé exige une « ingénierie spécifique dite ingénierie Génie Climatique » qui quantifie, calcule, dimensionne, régule ses paramètres. Ce traitement est effectué par des équipements spécifiques et consommateurs d’énergie : CTA (centrales de traitement d’air) qui effectuent les opérations de « collecte d’air neuf », filtration, déshumidification, rafraîchissement, humidification, soufflage d’air traité, reprise d’air du local, recyclage partiel…

Lorsque l’air doit répondre à des prescriptions techniques spécifiques comme dans un espace protégé (salle d’opération…) ou un atelier de fabrication (salle de peinture…), les infrastructures prennent en compte la complexité et le coût d’équipements industriels notamment avec un prix au m3 d’air traité qui peut s’avérer parfois élevé.

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Comment garantir un air sain et sobre en énergie ?

La qualité de l’air intérieur ne peut être traité isolément des autres sujets. Pour y parvenir, il est nécessaire d’appréhender toute la complexité d’un bâtiment. L’enjeu n’est pas uniquement de renouveler plus ou moins l’air, mais de le faire au bon moment, avec pour objectif de consommer mieux et moins.

Diagnostics des installations, bilans thermiques, optimisation des paramètres des équipements, maîtrise du traitement d’air dès la conception au travers du BIM, outils de contrôle et analyse de données, sont autant de technologies quipermettent d’améliorer la performance des bâtiments, tout en restant en accord avec les réglementations et les impératifs de qualités, délais, coûts…

Simuler, traiter et mesurer afin de réguler de la manière la plus adaptée chaque type de bâtiment, permet de « ventiler là où il faut quand il faut ».

Comment préserver la santé et
le confort des occupants ?

En installant et en maintenant des systèmes de Chauffage-Ventilation-Conditionnement d’air de manière adaptée à chaque type de bâtiment suivant leurs besoins et garantir ainsi une qualité d’air intérieur irréprochable

Des technologies nécessaires aux critères d’hygiène et de sécurité

Air au travail dans les entreprises

En mettant en place les technologies nécessaires aux critères d’hygiène et de sécurité les plus stricts et en répondant aux critères de bien-être des usagers dans tous les domaines : pharmaceutique, agroalimentaire, industrie lourde, tunnels, salles techniques (blanches, à environnement protégé), hospitalier (dont blocs opératoires), équipements de loisirs, transports et terminaux, hôtels, musées, commerces, administrations… ou encore bureaux, où la mauvaise qualité de l’air est responsable d’une baisse de productivité des employés.

Surveiller la qualité de l'air intérieur

Traitement de l'air dans une école

Dans les Etablissements Recevant du Public – ERP (établissements scolaires, crèches…), qui devront être en conformité avec les réglementations relatives aux modalités de surveillance de la qualité de l’air intérieur (QAI) d’ici le 1er janvier 2023 (*), des solutions globales de la surveillance de la QAI ont été mise au point. Elles comprennent l’évaluation de la QAI par inspection de moyens d’aération, diagnostics ou mesures de contrôle en continu afin d’identifier les points de vigilance et d’agir dans les meilleurs délais sur les sources potentielles de pollution.

Mais aussi...

  •  En adaptant, face à l’urgence de la crise sanitaire, des solutions spécifiques de traitement d’air afin de prévenir la propagation du virus
     
  •  Pour la réouverture dans les meilleurs délais et en toute sécurité pour les usagers de nombreux locaux (commerces, bureaux, administrations ….), des solutions basées sur 3 enjeux majeurs « Non contamination / Prévention / Maintien de la sécurité sanitaire » ont vu le jour et garantissent ainsi l’adaptation des bâtiments à la vie avec COVID
     
  •  Dans les espaces clos sous atmosphère contrôlée comme les blocs opératoires, les salles blanches aussi dites « propres » ou les « salles anhydres » qui se doivent d’avoir une QAI absolument parfaite afin de protéger les personnes et les produits manipulés d’éventuelles contaminations, d’interactions avec un air non-purifié ou avec un taux d’humidité trop élevé, des solutions techniques permettant de maîtriser les paramètres de l’air intérieur pour disposer d’un environnement propre, sain et 100 % sûr, ont été développées

Pour des bâtiments sûrs et adaptés au bien-être des usagers

  • Des diagnostics personnalisés et des solutions adaptées aux caractéristiques des différents bâtiments.
  • Des technologies qui conjuguent protection sanitaire, confort des occupants et performance énergétique.
  • Des installations suivies et entretenues dans la durée.
Améliorer la qualité de l'air

Accompagner et innover en permanence

S’engager dans le temps pour garantir l’amélioration de la QAI

Les technologies en génie climatique et les solutions numériques actuelles appliquées sur l’ensemble de la chaîne de valeur (conception, réalisation, exploitation) permettent de garantir dans le temps l’amélioration de la QAI. Ces nouvelles technologies peuvent être appliquées dans tous les espaces où la qualité d’air intérieur est un enjeu majeur (hôpitaux, bureaux, salles de spectacles, musées, salles techniques, espaces souterrains…).

Contrat Habitat

Innover au service du traitement de l’air et de l'efficacité énergétique

Afin de garantir un air toujours sain, de nombreuses expertises ont été développées pour le traitement de l’air.

Dans les piscines notamment, où la QAI (Qualité de l’Air Intérieur) est un enjeu crucial, des solutions permettant de garantir un air de qualité (sans chloramine), un confort hygrothermique optimal et l’absence de condensation pour une meilleure préservation des équipements, tout en économisant l’énergie de ventilation et de chauffage existent. Ces innovations permettent également d’entreprendre des actions correctives ciblées et d’optimiser la gestion des centres aquatiques (traitement de l’eau ou de l’air) sans pénaliser les consommations énergétiques.

Comment améliorer la qualité de l’air intérieur ?
Piscine Metz

En savoir plus

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  • Confort
  • Efficacité énergétique
  • Hygiène

(*) Etablissements Recevant du Public

Calendrier détaillé de mise en conformité avec les réglementations relatives aux modalités de surveillance de la qualité de l’air intérieur (QAI)  

Avant le 1er janvier 2018

  • Les établissements d’accueil collectif d’enfants de moins de six ans
  • Les écoles élémentaires

Avant le 1er janvier 2020

  • Les accueils de loisirs
  • Les établissements d’enseignements ou de formation professionnelle du second degré

Avant le 1er janvier 2023

  • Les structures sociales et médico-sociales
  • Les établissements sociaux ou médico-sociaux
  • Les établissements pénitentiaires pour mineurs, quartier des mineurs des maisons d’arrêt ou des établissements pour peines
  • Les établissements d’activités physiques et sportives