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Face au succès de son premier « Tribunal pour les Générations Futures » (TGF) consacré à la sobriété énergétique, ENGIE Solutions s’est à nouveau s'associé au média Usbek & Rica, en organisant une nouvelle conférence-débat, cette fois autour de l’attractivité des grandes entreprises auprès des jeunes générations, en mai dernier à la Chaufferie de Tourcoing
Débattre autour des grands enjeux sociétaux, faisant l’actualité, sur un format original et décalé reprenant les codes de la conférence et en y apposant la scénographie d’un procès : tel est le pari audacieux du concept de Tribunal des Générations Futures développé par Usbek et Rica. Dans cette nouvelle édition, ENGIE Solutions interroge le modèle des grandes entreprises, et leur capacité à séduire les jeunes générations. Sont-elles en phase avec les attentes de la GenZ ? Arrivent-elles à s’adapter aux aspirations actuelles ? Sont-elles capables d’innover et de faire preuve d’agilité ?
Colosse au pied d’argile
Dans ce tribunal inédit, les générations futures deviennent les protagonistes où pèsent trois principaux chefs d’accusation à l’encontre des grandes entreprises. Longtemps associées à la sécurité de l’emploi, jadis gage de prestige et de fierté, leur modèle semble aujourd’hui s’effriter, tel un colosse au pied d’argile. Quête de sens, équilibre vie pro/ vie perso : les jeunes générations ne souhaitent plus forcément « faire carrière » comme autrefois, et sont en attente d’engagements forts et de sens dans leurs missions.
Quête de sens et flexibilité
L’organisation du travail, avec une demande croissante d'autonomie et de sens. Pendant longtemps, le modèle pyramidal a primé, souvent très hiérarchisé et rigide, corrélé à la semaine de 5 jours et des 35 ou 39 heures. Le Covid a radicalement rebattu les cartes, et le télétravail s’est imposé comme incontournable. Flexibilité, liberté, autonomie : les attentes des salariés ont évolué. Or, les grandes entreprises semblent parfois prisonnières d’une image « de gros paquebot managérial », aux processus décisionnels lents et à la hiérarchie complexe.
Et même si elles offrent des avantages attractifs - qualité de vie au travail, formations, possibilités d'évolutions - elles peinent à fidéliser les jeunes talents. Se pose alors une question : pourquoi cette désaffection pour le CDI et les carrières longues ? Les défis rencontrés par les grandes entreprises s’avèrent donc pluriels et complexes : répondre aux aspirations des jeunes générations face à l'urgence climatique d’une part, et innover tout en restant agiles d’autre part, le tout sans oublier la fidélisation des collaborateurs.
Pour éclairer ces enjeux, des témoins issus de divers horizons sont appelés à apporter leurs expertises et réflexions « à la barre » ; Céline Marty, agrégée de philosophie et chercheuse en philosophie du travail, Anne-Fleur Goll, diplômée d’HEC et travaillant aujourd’hui pour la branche Sustainability de Deloitte et Virginie Moczko, DRH adjointe d’ENGIE Solutions.
Le verdict ?
A l’issue du réquisitoire passionné du procureur et de la plaidoirie non moins enflammée de l’avocat de la défense, le public a été invité à rendre son verdict. Il déclare à 67 %, que les grandes entreprises font encore rêver !
👉 Best of de ce TGF
Pour visionner le replay de cette conférence-débat
Je retiens aujourd'hui deux notions : la question de la taille optimale d’une organisation, estimée à 115 personnes, et qui mérite d’être approfondie. Le deuxième point est plus philosophique et concerne la réussite. S’agit-il de servir pour réussir ou de réussir pour servir ? Que l’on ait suivi le cursus d’une grande école ou que l’on soit technicien, mettre ses compétences au service d’une grande entreprise est un modèle que l’on devrait davantage promulguer.