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Pont-à-Mousson poursuit son verdissement avec une
nouvelle chaudière biomasse
Le vendredi 15 novembre, Henry Lemoine, maire de Pont-à-Mousson et conseiller régional et Vincent Uricher, directeur régional Lorraine – Alsace – Bourgogne – Franche-Comté d’ENGIE Solutions ont inauguré la nouvelle chaufferie biomasse de l’extension du réseau de chaleur de la ville. Avec 6,9 km additionnels, il apporte de la chaleur et de l’eau chaude produites à base d’énergie renouvelable et locale à un équivalent de 1 200 logements supplémentaires, soit le double de ce que permettait la première phase du réseau. Cette extension, confiée à ENGIE Solutions, vient consolider les actions de décarbonation du territoire et compléter le mix énergétique du réseau, le premier alimenté en biogaz en France.
Un réseau pionnier de l’énergie verte aux ressources locales diversifiées
Mis en service fin 2016, le réseau de chaleur de Pont-à-Mousson alimentait déjà 1 200 équivalents logements, soit près de 20 % de la population totale. Exploité par ENGIE Solutions jusqu’en 2041, ce réseau pionnier a la particularité d’être alimenté en biogaz issu des déchets valorisés par l’installation de Stockage des Déchets Non Dangereux (ISDND) à Lesménils.
Afin de poursuivre la décarbonation du territoire et d’améliorer la qualité de l’air, la ville de Pont-à-Mousson a confié aux équipes d’ENGIE Solutions la réalisation d’une extension ainsi que l’installation d’une chaufferiebiomasse. Le réseau actuel permet ainsi à 2 400 équivalents logements, soit le double d’auparavant, de bénéficier de chaleur et d’eau chaude sanitaire issues à 85% d’énergie renouvelable et locale. Plusieurs nouveaux bâtiments clés comme l’hôtel de ville, l’abbaye des Prémontrés, le centre hospitalier, les lycées Jean Hanzelet et Jacques Marquette et la médiathèque sont raccordés à ce nouveau réseau.
Livrée en octobre 2024, la chaufferie biomasse est alimentée par du bois-énergie constitué de plaquette forestière prélevée dans un rayon maximal de 100 km, pour encourager le dynamisme de la filière.
Ces opérations d’extension et de verdissement du réseau permettront au total d’éviter plus de 40 000 tonnes de CO2 supplémentaires sur la durée de la Délégation de Service Public restante (17 ans). Elles ont également permis la création de 8 emplois locaux.
Des travaux d’envergure pour relier la rive gauche à la rive droite
Représentant 6,9 km et 37 sous-stations supplémentaires, les travaux d’extension du réseau et d’installation de la chaufferiebiomasse ont duré deux ans. Pour raccorder l’extension et ainsi relier la rive gauche à la rive droite sur laquelle se situe le réseau initial, un forage horizontal de 300 mètres a notamment dû être réalisé entre septembre et octobre 2023 afin de pouvoir accueillir le tube de 20 tonnes dans lequel le réseau de chaleur passe.
L’investissement a représenté un total de 15,6 millions d’€ portés par ENGIE Solutions et a bénéficié du soutien du fonds chaleur de l’ADEME à hauteur de 5,6 M€ ainsi que du dispositif des Certificats d’Économie d’Énergie (CEE).
Notre ville, par ce nouvel équipement, démontre une fois de plus son engagement durable en faveur de la transition écologique en privilégiant le recours aux énergies renouvelables locales au bénéfice direct des Mussipontains. Aujourd’hui, le réseau de chaleur est capable de chauffer 2 400 équivalents logements grâce à de l’énergie locale et renouvelable à plus de 85%, une avancée notable pour notre territoire !
Nous sommes particulièrement fiers d’accompagner la ville de Pont-à-Mousson, pionnière et engagée vis-à-vis de la décarbonation de son territoire. Cette extension nous montre combien les réseaux de chaleur peuvent constituer des leviers substantiels de décarbonation au service de l’économie locale.
Chiffrés clés :
- 2 400équivalents logements alimentés
- 28,5GWh livrés
- 13,1km de réseau
- 3,4 MW de puissance de chaudière biomasse
- 100 km distance maximale d’approvisionnement du bois
- 85% des besoins annuels couverts grâce à l’énergie renouvelable
- 15,6 millions d’€ d’investissement
- Jusqu’à 8 emplois directs et indirects locaux créés
- 76 000 tonnes de CO2 évités sur la durée de la Délégation de Service Public