70 % d’énergies renouvelables pour 3 communes supplémentaires

Ce mardi 26 novembre 2024, à l’occasion des 10 ans de la Société d’Exploitation des Énergies Renouvelables (SEER), Philippe Rio, président de la SEER et maire de la Ville de Grigny, et Grégoire Wintrebert, directeur régional ENGIE Solutions Île-de-France Sud et Est (Confluences) Réseaux, ont officialisé l’attribution du contrat d’exploitation duréseau de chaleur pour une durée de 8 ans. Ce réseau, acteur clé de la transition énergétique locale, se modernise et s’élargit pour offrir une énergie à 70 % renouvelable à 8 communes de l’Essonne.

Un réseau de chaleur en pleine transformation

Ce contrat s’inscrit dans la trajectoire de sobriété énergétique enclenchée en 2014 par 3 acteurs principaux : les villes de Grigny et Viry-Chatillon, ainsi que le Syndicat Intercommunal de la Périphérie de Paris pour les Energies et les Réseaux de Communication (SIPPEREC).

Actuellement, le réseau de chaleur de la SEER s’étend sur 27 kilomètres dans les communes de Grigny, Viry-Chatillon, Fleury-Mérogis, Ris-Orangis et Sainte-Geneviève-des-Bois et distribue 130 GWh par an à environ 23 000 équivalents logements. Parmi ses abonnés emblématiques figurent la copropriété Grigny 2, qui compte plus de 5 000 logements, et la maison d’arrêt de Fleury-Mérogis, la plus grande de son genre en Europe. Ce réseau repose sur une combinaison de géothermie, provenant de la centrale de la ville Grigny, et de chaufferies gaz, intégrant également un import de chaleur depuis le réseau d’Essonne Habitat.

ENGIE Solutions accompagnera la modernisation et l’extension de ce réseau sur 3 nouvelles communes (Saint-Michel-sur-Orge, Savigny-sur-Orge et Morsang-sur-Orge) et au-delà sur le territoire de Grand Paris Sud Seine-Essonne-Sénart en fonction de son développement. La part des énergies renouvelables sera augmentée grâce au raccordement à la nouvelle centrale géothermique de Ris-Orangis (mise en service prévue en 2025) et potentiellement une troisième nouvelle centrale qui sera construite dans les années à venir.

D’ici 2032, le réseau atteindra 65 km de long et desservira 72 000 équivalents logements en chaleur et en eau chaude sanitaire avec un mix énergétique composé à 70 % d’énergies renouvelables. Sa capacité de production est estimée à 437 GWh par an, soit le triple de la capacité actuelle.

Les investissements prévus permettront également de réduire considérablement les émissions de CO₂, avec une économie de 82 000 tonnes sur les 8 années du contrat, l’équivalent de 46 000 allers-retours Paris-New York en avion.